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Slow attitude : comment prendre plus de temps pour soi

Stéphanie Marécaux
45% des femmes disent ne plus avoir le temps de prendre soin d’elles, selon un récent sondage. Et si on profitait de la Journée de la femme pour adopter la Slow attitude. L’idée? Prendre le temps de vivre, s'occuper de soi… Et pffou, ce que ça fait du bien !
Slow attitude : comment prendre plus de temps pour soi

Quelle est la première chose que vous faites en vous réveillant ?

Prendre une douche ? Vous blottir contre votre compagnon ? Non, le premier réflexe du matin, c’est de regarder l’heure. Et à partir de cette minute, la journée entière dépend du temps qui s’écoule. Trop vite, évidemment. On se presse pour engloutir le petit déjeuner (si on a le temps), on saute dans sa voiture ou son bus, on court déposer les enfants à l’école. On file bosser, on déjeune sur le pouce, le nez sur son portable, on enchaîne mails, réunions, dossiers, et on recommence à se dépêcher pour rentrer fissa le soir, préparer vite fait, bien fait le repas… Stop ! Et si on faisait une pause ?

Apprenez à lever le pied!

Profiter des vacances pour apprendre à lever le pied, il n’y a pas meilleur moment ! Histoire de redécouvrir le plaisir de chaque instant sans culpabiliser ni se sentir prisonnier du besoin de tout faire vite et bien. Voilà le credo des adeptes du « Slow », un mouvement érigé en art de vivre qui émerge aux quatre coins du monde. Face à une société obsédée par la vitesse et la performance, l’idée n’est pas de freiner des quatre fers alors que tout continuerait d’avancer à vitesse grand V, mais de ralentir pour vivre pleinement les choses.

Un art de vivre entre bien-être et développement durable

La Slow attitude n’exclut ni la rapidité, ni l’efficacité. « Il s’agit d’adopter la bonne vitesse selon les circonstances pour échapper au cercle vicieux de la quantité. Car à force d’accumuler les objectifs, on finit par tout survoler, on travaille moins efficacement et, au final, on ne fait qu’effleurer sa vie. Il faut s’accorder des pauses propices à la liberté, à la créativité et à l’échange », insiste Carl Honoré, auteur du best-seller « Éloge de la lenteur ». Maîtriser son emploi du temps, redéfinir ses priorités, ne plus s’imposer de cadences infernales, prendre du recul, voilà la recette. Progressivement, on se déconditionne pour apprécier chaque moment à sa juste valeur, sans s’isoler des autres. «Ce nouvel art de vivre n’a rien de ringard. C’est une attitude tonique, une forme de résistance, insiste Pascale d’Erm, journaliste et auteur de “Vivre plus lentement”. Il faut savoir dire non et refuser certaines contraintes ». Yes, we can !

Un mouvement venu d’Italie

Tout a commencé avec le mouvement Slow Food, fondé en Italie en 1986par le critique gastronome Carlo Petrini. En réaction aux fast-foods, il invitait à consommer des produits frais et locaux, à réhabiliter le repas familial. Cette tendance s’est étendue à l’éducation, au tourisme… En mai dernier, la Foire de Paris lançait sa première édition Slow. À pic : 55% des Français* désirent consacrer plus de temps à leur famille et aux loisirs, et 53% souhaitent lever le pied quand ils voyagent. * Étude Ipsos pour Comexposium.

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Stéphanie Marécaux
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